Un train-train pas quotidien…
Nous sommes le mardi 2 juillet, il est 18 heures à ma montre. Je m’apprête à retirer en gare mon billet de train pour mes vacances à Belle-Île que j’avais réservé depuis belle lurette. Jusque là, tout va bien. Lorsque la borne jaunâtre me recrache mon précieux ticket, je m’aperçois que je n’ai pas renouvelé ma carte Escapade. Pas de problème, il suffit que j’aille la faire refaire au guichet. Je me dirige donc vers la porte en verre au fond de la gare qui s’ouvre avec une vitesse prodigieuse, me laissant découvrir une file d’attente constituée de personnes de tout âge attendant leur tour comme le messie. Sans avoir le choix, je m’insère donc dans la file et tente de prendre mon mal en patience en sortant mon livre de chevet. Quelques pages plus tard, je relève la tête et constate que je n’ai pas avancé d’un iota. Je balaie des yeux les guichets en quête d’un vendeur libre et quelle n’est pas ma surprise lorsque je me rend compte que plus de la moitié des guichets disponibles est fermée! Ce mardi soir, à 18h15 exactement, sur les 24 guichets présents, il y en a seulement 5 d’ouverts, avec une file d’attente de plus en plus vorace, qui pourrait faire de l’ombre à celle de Space Mountain. Et on ose nous dire que le chômage explose! Il va falloir qu’on m’explique…
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